Dernier-né des autorails, la rame à grand parcours (RGP) se caractérise par son confort et sa vitesse. Il est capable d’assurer des grandes relations transversales comme Bordeaux-Lyon, ou de desservir des grands centres avec une vitesse commerciale élevée. Entièrement en acier, cet autorail est équipé de deux moteurs diesel de 300 chevaux, les bogies reposent par des ressorts en hélice sur des boîtes d’essieux équipés de roues monoblocs. Une remorque est attelée à l’autorail. La liaison des circuits électriques étant assurée entre l’autorail et la remorque, la marche réversible est permise. L’attelage et le soufflet sont masqués par des panneaux, et l’immatriculation marque l’ultime étape avant la mise en circulation. Le RGP est le descendant d’une longue lignée d’autorails : autorail Renault de 1929, 1931, autorail de 80 chevaux de l’ancien réseau de l’État, 1932, autorail Michelin monté sur pneumatiques, 1933 autorail Renault VH à moteur Diesel et un modèle De Dietrich de 210 chevaux, 1935 un autorail Renault de 300 chevaux et un Bugatti de 400 chevaux, 1936 autorail Michelin de 400 chevaux et Standard de 530 chevaux, 1945 apparaissent les autorails Decauville de 600 chevaux à transmission électrique, 1950 voit la naissance d’un autorail de 300 (Picasso)et 600 chevaux. Le RGP va faire ses premières armes sur le parcours Lyon-Bordeaux. Durant ce voyage, les passagers bénéficient d’un confort agréable : diffuseur individuel d’air frais, tablette escamotable, restauration sur place, insonorisation, stabilité, éclairage intérieur par tube fluorescent ou lampe individuelle.

SARDO MEDIATHEQUE SNCF

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