Même si les attelages automatiques se répandent, l’intervention humaine est encore nécessaire sur les rames voyageurs. Le métier d’atteleur nécessite de la rigueur et suppose de suivre les procédures réglementaires pour assurer leur sécurité, celles des voyageurs ainsi que leur confort. En effet, les atteleurs travaillent entre les voitures ou accompagnent la rame qui va tamponner la motrices et manipulent des câblots électriques. Les différents types de câblots servent à la sécurité des circulations, comme les freins, la communication entre le chauffeur et le chef de bord, la fermeture pneumatique des portes et au confort des voyageurs, comme la climatisation. Selon les voitures, les manipulations peuvent varier. Par exemple sur les voitures Grand Confort, la climatisation nécessite une technique particulière et les voitures à 2 niveaux équipées pour la conduite en réversibilité possèdent trois câblots supplémentaires. Une fois les câblages effectués, les essais de freins sont réalisés. Si tout est conforme, l’agent « pilote » posté sur la dernière voiture va guider le conducteur par radio téléphone pour refouler jusqu’à la gare. À quai, c’est au tour de la motrice d’être attelée. Lors d’une circulation à bord d’un train Corail, la contrôleuse constate une anomalie de chauffage sur les voitures de queue et avertit par téléphone de bord le conducteur. À l’arrêt suivant, celui-ci refait le câblage manquant, ce qui cause un retard de dix minutes. L’atteleur chargé de la rame a été détourné de sa tâche lors de la préparation du train et a omis une opération. Les câblots permettant la sonorisation, l’éclairage, la fermeture des portes sont mis au repos quand le train arrive à son terminus. Toutes les liaisons effectuées par les atteleurs nécessitent une technique gestuelle appropriée, elles sont vitales pour la sécurité et le confort des voyageurs.

SARDO MEDIATHEQUE SNCF

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